Avec ses quelque 35 000 habitants et son territoire de 56 km2, Sorel-Tracy est également la capitale économique, industrielle et culturelle de la MRC de Pierre-De Saurel.
On retrouve entre autres, le Cégep de Sorel-Tracy, un centre de formation professionnelle adapté à l'offre d'emploi locale, deux écoles secondaires, plusieurs écoles primaires, dont une anglophone, l'Hôtel-Dieu de Sorel, la piscine intérieure Laurier-R. Ménard, le colisée Cardin, le curling Aurèle-Racine, un centre culturel, deux Maisons de jeunes ainsi que de nombreux parcs et espaces verts.
Saviez-vous que...
C'est en 1781, à la Maison des gouverneurs de Sorel-Tracy, qu'apparut le premier arbre de Noël illuminé; coutume qui s'est rapidement implantée au Canada.
Quatrième plus vieille ville canadienne, la région de Sorel, au confluent du Saint-Laurent et du Richelieu, a vu passer les découvreurs de la Nouvelle-France : Jacques Cartier en 1535 et Samuel de Champlain, qui y vint pour la première fois en 1603. Par la suite, Charles Huault de Montmagny, alors gouverneur de la Nouvelle-France depuis six ans, y fait ériger, le 13 août 1642, un premier fort, qui prit le nom de Richelieu et qui subsista de peine et de misère pendant 5 ans avant d'être abandonné, faute d'appui.
Ce n'est que dix-huit ans plus tard, en 1665, que prirent place la véritable fondation de notre région et le début d'un établissement permanent et définitif. À partir de cette date, commencèrent le vrai développement de la région et l'occupation permanente du sol.
Le 10 février 1954, la municipalité de la paroisse de Saint-Joseph-de-Sorel est constituée en la corporation de la Ville de Tracy. Le choix de ce nom de noblesse du marquis de Tracy résulta d'une soumission par un citoyen dans le cadre d'un concours. Notons que Tracy est un nom de lieu qui existe toujours en France.
C'est en 2000 que fut constituée la nouvelle Ville de Sorel-Tracy, issue d'une fusion volontaire des deux villes, obtenue par référendum.
Toute utilisation du logo de la Ville de Sorel-Tracy doit être approuvée préalablement par la Ville de Sorel-Tracy. Pour toute demande d'utilisation: info@ville.sorel-tracy.qc.ca
Le logo de la Ville de Sorel-Tracy provient de celui de l’ancien Sorel, conçu en février 1994 par M. Jean-Guy Rajotte, alors professeur à la polyvalente Fernand-Lefebvre et membre agréé de la Société des graphistes du Québec.
Ce « S » stylisé, initiale de Sorel-Tracy, représente, en quelque sorte, le parcours sinueux de la rivière Richelieu qui traverse la ville et ses deux composantes.
L’ensemble se veut simple, sobre, moderne, facile à retenir et à reproduire. Formant un tout, l’image garde toute sa signification d’ensemble, d’unité et de regroupement.
Pour l’ensemble de ses communications, la Ville de Sorel-Tracy bénéficie d’une version officielle de son logo, comprenant la mention intégrale « Ville de Sorel-Tracy » au côté du « S » graphique.
Cette utilisation est à privilégier lorsque possible.
Une entité verticale du logo existe également. Cette version est prescrite lorsque l’utilisation du modèle horizontal est impossible ou lorsque le format vertical s’y prête mieux.
Version officielle
Version abrégée
Historique des maires | |
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Maires de Sorel-Tracy | |
Marcel Robert | 2000 à 2009 |
Réjean Dauplaise | 2009 à 2013 |
Serge Péloquin | 2013 à 2022 |
Patrick Péloquin | 2022 à aujourd'hui |
Maires de Sorel | |
John George Crébassa | 1848-1855 et 1858-1862 |
Jean-Baptiste Lamère | 1855-1858 et 1862-1864 |
Robert-Henry Kittson | 1864-1867 |
Georges Isidore Barthe | 1867-1876 |
Michel Mathieu | 1876-1882 |
Amédée Gagnon | 1882-1883 |
Adolphe Germain | 1883-1885 |
Napoléon Hormidas Ladouceur | 1885-1887 |
Alphonse Antoine Taillon | 1887-1891 |
Jean-Baptiste Guévremont | 1891-1892 |
Louis Morasse | 1892-1896 et 1897-1898 |
Charles Omer Paradis | 1896-1897 et 1898-1907 |
Hyacinthe Beauchemin | 1907-1910 |
Jean-Baptiste Th. Lafrenière | 1910-1919 |
William Georges M. Morgan | 1919-1922 |
J.-Willie Robidoux | 1922-1938 et 1940-1942 |
Alphonse Bourret | 1938-1940 |
René Poliquin | 1942-1953 |
P. Armand Matton | 1953-1955 |
Me Paul-A. Péloquin | 1955-1956 |
Dr C.-Robert Fiset | 1956-1964 |
Jean-Jacques Poliquin | 1964-1968 |
Léopold Beaudry | 1968-1970 |
Luc Poupart | 1970-1976 |
Marcel Gauthier | 1976-1979 et 1983-2000 |
Robert Fournier | 1979-1983 |
Maires de Tracy
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Elzéard Cournoyer | 1954-1958 |
Laurier-R. Ménard | 1958 |
Napoléon Laplante | 1959-1960 |
Laurier-R Ménard | 1961-1968 |
Arthur E. Pontbriand | 1968-1974 |
Aurèle Racine | 1974-1987 |
Émile Parent | 1987-2000 |
Maires de Saint-Pierre-de-Sorel | |
Alexis Antaya | 1855-1857 |
Jean-Baptiste Guèvremont | 1858-1865 |
Pierre Péloquin | 1866-1870 |
Joseph Latraverse | 1872-1874 |
Pierre Larochelle | 1875-1878 |
Édouard Leith | 1879-1880 |
Francis Paul | 1881-1885 |
Napoléon Chalifoux | 1886-1893 |
Nazaire Émond | 1894-1896 |
Clément Cournoyer | 1897-1898 |
Nazaire Émond | 1898-1903 |
Napoléon Chalifoux | 1904-1908 |
Félix Lamothe | 1909-1913 |
Arthur Mandeville | 1914-1917 |
Michel Napoléon Chalifoux | 1918-1924 |
Sinaï Cournoyer | 1925-1946 |
Antoine Chalifoux | 1947-1956 |
Edmond Guèvremont | 1957-1958 |
Diogène Caplette | 1959-1971 |
Roger Éthier | 1972-1975 |
Gaston Roux | 1976 |
Jules Champagne | 1977-1980 |
Réjean Auger | 1981-1992 |
Les membres du comité du patrimoine, son président Martin Lajeunesse, son vice-président Mathieu Gagné, de même que le maire, Patrick Péloquin, ont dévoilé le 29 novembre 2023, les nouvelles armoiries de la Ville de Sorel-Tracy. Ces emblèmes sont le résultat d’un travail échelonné sur deux ans et réalisé par l’Autorité héraldique du Canada, un service gouvernemental fédéral spécialisé dans ce domaine.
La Ville de Sorel-Tracy n’était plus représentée par des armoiries depuis la fusion volontaire de Sorel et de Tracy en 2000. Bien que les deux anciennes villes possédaient des emblèmes, un travail de réunion et d’actualisation s’imposait, une mission qui a été confiée au comité du patrimoine. Le choix des symboles s’est appuyé sur les consultations publiques du 375e anniversaire portant sur l’identité régionale.
Armes : Le bleu, le vert et le blanc sont les couleurs emblématiques de la ville. Les lignes ondulées se rejoignant rappellent d'abord le confluent de la rivière Richelieu et du fleuve Saint-Laurent, où se situe la ville. Elles évoquent ensuite la fusion des villes de Sorel et de Tracy en une communauté aux liens de solidarité robustes. Les roues d'engrenage incarnent l'histoire industrielle de la région et le fait que Sorel-Tracy demeure un important site de sidérurgie et de métallurgie.
Cimier : Le mur d'un fortin en bois évoque les couronnes murales des armoiries des anciennes villes de Sorel et de Tracy. Il symbolise l'histoire de la ville en lien avec le fort Richelieu de 1642, qui marque le début de la présence française sur le territoire, et de celle du régiment de Carignan-Salières. Les soldats de ce régiment ont composé la majorité des habitants qui établirent la seigneurie de Saurel (plus tard Sorel) au 17e siècle.
Devise : Cette expression souligne toute la fierté des résidents de Sorel-Tracy à l'égard de leur histoire et de leur patrimoine. Elle fait aussi référence aux bâtisseurs des nombreux chantiers maritimes qui ont marqué l'histoire de la ville.
Supports : Les hérons et le sol marécageux représentent la Réserve mondiale de la biosphère du Lac-Saint-Pierre, dans la région de Sorel-Tracy.
Concept original d'Alix Chartrand, héraut Saguenay, assistée par les hérauts de l'Autorité héraldique du Canada.
Artiste-peintre : Palina Klimava
Calligraphe: Kathy Feig
Registre public des armoiries, drapeaux et insignes du Canada, volume V III , page 184, 15 mai 2023.
De gueules, à un chevron ondé d'argent; accompagné en chef dextre d'un ancre du même, la trabe de sable, entortillée d'une gumène d'or; au senestre d'une tour d'argent ouverte et ajourée, maçonnée de sable; de deux roues dentées engrenées d'or, posées de fasce en pointe.
L'écu timbré d'une couronne murale d'or à sept tours crénelées. Le tout soutenu par deux branches d'érable de sinople, feuillées de même, tigées et boutonnées d'or, croisées en pointe en sautoir et liées par un ruban de gueules, retenant un listel de parchemin d'or, chargé de la devise en lettres romaines : « FIAT VIA VI »
...de gueules : couleur rouge en héraldique. Ce mot provient de l'arabe « ghiul » qui veut dire tout ce qui est rouge. En gravure, il se représente par des lignes verticales. Le gueules symbolise la charité, la justice.
...un chevron ondé : le chevron est une figure héraldique ou pièce honorable de premier ordre. Ondée, c'est-à-dire qui rappelle le mouvement de l'eau. Dans les armoiries de la ville de Sorel, le chevron ondé démontre la situation géographique de Sorel sur les bords du fleuve St-Laurent et du Richelieu.
...d'argent : deuxième métal employé en héraldique. Il est représenté en gravure par le blanc plein.
...accompagné : veut dire que d'autres meubles ou figure, se trouvent encore dans l'écu en plus du chevron et qu'il est accompagné d'autres pièces.
...en chef : le chef est la partie supérieure de l'écu.
...dextre : côté gauche de l'écu, vu de face.
...d'un ancre : symbole de la marine (par excellence) ou de places ayant des ports, etc. Dans les armoiries de la ville de Sorel, reconnue comme port, l'ancre y trouve réellement sa place comme symbole maritime.
...du même : de la même couleur ou métal que la pièce précitée.
...la trabe : partie supérieure de l'ancre qui est généralement d'une autre couleur que l'ancre même en art héraldique.
...de sable : couleur noire en héraldique. Le sable est le symbole de l'humidité.
...d'une gumène : une corde.
...d'or : premier métal employé en héraldique. Il est représenté en gravure par un pointillé en quinconce. L'or est le symbole de la générosité, de la loyauté et de la gloire. La gloire est également le rayonnement d'or au milieu duquel autrefois, les artistes représentaient les saints et les héros.
...au senestre : côté droit de l'écu vu de face.
...d'une tour : la tour est généralement significative dans des places fortes. Dans le cas de Sorel, nous l'y plaçons en honneur dans l'écu, par respect pour son nom qui fut grand dans notre histoire canadienne et dont la Ville de Sorel s'enorgueillit de porter le nom.
Pierre de Saurel, capitaine au régiment de Carignan et seigneur (1628-82);
Sorel, bourg près d'Abbeville;
Sorel-le-Grand, près de Péronne, dans la Somme;
Sorel-Moussel, dans l'Eure-et-Loire.
Toutefois la famille habitait le Dauphiné. Pierre de Saurel --- il signait ainsi --- fils de Mathieu et de Jeanne de Giraud, originaires de la paroisse Notre-Dame de Grenoble, naquit en 1628 et embrassa la carrière des armes. Il parvint au grade de capitaine. Le 14 mai 1665, M. Talon, rendu à La Rochelle, informe Colbert qu'il a assisté à la revue de huit compagnies de troupes; qu'elles sont toutes complètes : que celle de M. de Sorel est la plus remarquable; qu'une gratification de 15 à 20 pistoles, faite à cet officier, serait de bonne politique. Ces huit compagnies débarquent à Québec, le 17 août 1665. Le 25, M. de Tracy fit marcher M. de Sorel avec sa compagnie pour aller construire un fort à l'entrée de la rivière Richelieu, et le fort porte ce nom, sur l'emplacement même de celui qu'y établit M. de Montmagny (1642). Ce n'est que, six ans plus tard, qu'il fut baptisé du nom de SOREL.
Après le licenciement des troupes victorieuses, M. de Sorel se décida à s'établir au pays; le 10 octobre 1668, il épousa à Québec, Catherine, fille de Charles Le Gardeur de Tilly et de Geneviève Juchereau, qui ne lui donna aucun enfant. En 1672, M. Talon lui concède la seigneurie de son nom. Tout en participant comme d'autres seigneurs à quelque trafic de fourrures, M. de Sorel se livra surtout à la culture : en 1681, le recensement lui assigne 43 bêtes à cornes, 68 moutons, 18 chèvres, 150 arpents de terre en valeur.
En 1712, le Mémoire de M. de Catalogue, concernant les fiefs et seigneuries, affirme que celle de Sorel est « en décri depuis très longtemps, sans que l'adjudication s'ensuive; qu'elle a une grande étendue avec de très belles terres peu habitées et quantité de toute sorte de bois de construction et une infinité de vignes sauvages ».
En juin 1682, M. de Sorel, en dépit de son âge, accompagne à la Baie d'Hudson les sieurs Radisson et des Groseilliers, La Chesnaye, etc. et 29 hommes d'équipage divisés en deux barques.
Le 10 octobre, il est convoqué par M. de La Barre à l'Assemblée, appelée à délibérer sur la question iroquoise. Il mourut à Ville-Marie, le 28 novembre suivant, et son épouse en 1732.
En 1713, la seigneurie passa à la famille de Ramezay.
...ouverte : s'il y a une porte dans la tour, on la dit ouverte.
...ajourée : s'il y a des ouvertures à la place des fenêtres, on dit la tour ajourée.
...maçonnée : à l'aspect d'un mur.
...roues dentées engrenées : les roues dentées démontrent généralement l'industrie mécanisée. La ville de Sorel est une place industrielle, reconnue par excellence. Les roues engrenées sont le symbole de la collaboration de toute industrie, organisation, institution, autorités municipales, etc., dans le même but de pourvoir au développement de la ville.
...ornements extérieurs : tout ce qui se trouve à l'extérieur de l'écu comme la devise, les branches d'érable, etc.
...la devise : sentence concise, particulière à une famille, une nation, une cité ou ville, etc., inscrite, sur un ruban au-dessous de l'écu; puis placée sur les armoiries.
La devise : « Fiat Via Vi », (La route se trace par la force) ou (On n'avance qu'au prix d'un effort).
Cette devise magnifique, tirée de VIRGILE caractérise très bien les efforts soutenus du tout début jusqu'à nos jours, du nom illustre de ce grand pionnier que fut Pierre de Saurel, des premiers agriculteurs qui furent les ancêtres de plusieurs familles toujours dans la même région de père en fils, des efforts constants des autorités civiles d'en arriver à un progrès d'expansion, et de toute la population qui s'associe parfaitement à tout ce qui se fait pour assurer un avenir meilleur, aux efforts magnifiques de ces autorités locales, en vue du développement industriel et culturel de la ville, une des plus importantes de la Province de Québec, et du Canada, du point de vue industriel.
...couronne murale à sept tours : dignité de ville.
Toutes les recherches, la composition et la réalisation des armoiries de la ville de Sorel, ont été faites aux bureaux et ateliers du Collège Canadien des Armoiries, à Montréal, Canada.
D'azur à une rivière courante en fasce d'argent, accompagnée en chef d'un lion naissant d'or; à un croissant du deuxième en pointe.
L'écu timbré de la couronne murale d'or à cinq tours crénelées. Le tout soutenu pour deux branches d'érable de sinople, feuillées de même, tigées et boutonnées d'or, croisées en pointe en sautoir et liées par un ruban de gueules, retenant un listel d'or, chargé de la devise : "Patiendo Vinces".
...d'azur : couleur bleue en héraldique. Le mot azur provient de l'arabe-persan, Lazouverd, Lapis-Lazulli. L'azur est représenté en gravure, par des hachures horizontales.
à une rivière : la rivière représente la situation géographique de la Ville sur les bords de la rivière Richelieu.
...en fasce : la fasce est une pièce honorable de premier ordre. Elle part du flanc dextre (gauche) au flanc senestre (droit).
d'argent : deuxième métal employé en héraldique. Il est représenté en gravure par le blanc plein.
...accompagnée : veut dire que la fasce n'est pas le seul meuble dans les Armoiries et qu'il y a d'autres meubles qui chargent l'écu sans toucher à la fasce.
...en chef : le chef est la partie supérieure de l'écu.
...d'un lion naissant : le lion est une des plus belles figures en héraldique; il symbolise le courage et la magnanimité. Le lion peut être issant, contourné, coupé, dragonné, naissant, etc. Dans les Armoiries de la Ville de Tracy, il est naissant. Symbole d'une place jeune, avec une population jeune, saine et courageuse; laquelle est prête à affronter n'importe quelle difficulté et n'importe quel obstacle dans la vie.
...d'or : premier métal employé en héraldique. Il est représenté en gravure par un pointillé en quinconces. L'or est le symbole de la générosité, de la loyauté et de la gloire. La gloire est également le rayonnement d'or au milieu duquel, autrefois, les artistes représentaient les saints et les héros.
...à un croissant : dans les Armoiries de la Ville de Tracy, le croissant d'argent est le meuble principal des Armes de Alexandre de Prouville, Marquis de Tracy (1602-70), Conseiller du Roi, commissaire général de l'armée en Allemagne, lieutenant général dans toute l'Amérique, Maréchal des logis de la maison du Roi; Commandant de Dunkerque et gouverneur de Bordeaux, France.
Prouville, bourg dans la Somme; Tracy-le-Mont et Tracy-le-val, bourgs dans l'Oise. La maison de Prouville remonte au Xième siècle. Bauduin était l'un des douze chevaliers régents du royaume, pendant l'infirmité mentale de Charles VI. Alexandre de Prouville, marquis de Tracy, né en 1602, seigneur des deux Tracy, dans l'élection de Noyon, fait ses preuves de noblesse qui remonte à 1480. Il devint d'abord conseiller du Roi, puis commissaire général de l'armée en Allemagne. Le 19 novembre 1663, il reçut sa nomination de "lieutenant général dans toute l'Amérique, méridionale et septentrionale, tant par mer que par terre". Rétablir l'autorité royale méconnue par les gouverneurs ou par l'étranger, installer partout la Compagnie des Indes occidentales et faire respecter ses privilèges, telle était la mission de M. de Tracy.
Il commandait la flotte, composée de Brézé, de l'Aigle d'Or, du Saint-Sébastien de la Sainte-Anne et des trois flûtes, ayant à bord, outre quatre compagnies d'infanterie, 650 colons. On le voit enlever le 16 mai 1664, Cayenne, occupé par les Hollandais. Aux Antilles, M. de Tracy installa des gouverneurs à la Martinique, à la Tortue, à la Guadeloupe, à la Grenade et à Marie-Galante. Sa mission étant terminée, il se dirigea vers la Nouvelle-France. À un mois d'intervalle, il était dans sa campagne aux pays des Iroquois, ses compagnies descendirent le fleuve, arrivèrent aux Trois-Rivières. On choisit trois postes avantageux; le premier à l'embouchure du Richelieu (fort de ce nom devenu Sorel), le second, (fort St-Louis devenu Chambly), et le troisième (fort Ste-Thérèse), achevé le 15 octobre. On pourrait dire mille et une choses sur la valeur du Marquis de Tracy, dont la Ville de Tracy porte fièrement le nom, et dont il serait superflu de nier ses grandes qualités morales. Citons en finissant ce qu'écrivait Mère Marie de l'Incarnation à son fils : "Nous allons perdre M. de Tracy. Cette nouvelle Église, ainsi que tout le pays, y fera une perte qui ne se peut dire, car il fait ici des expéditions qu'on n'aurait jamais osé entreprendre, ni espérer. Il a gagné tout le monde par ses bonnes œuvres et par les grands exemples de vertu et de religion, qu'il a donnés à tout le pays. Nous souhaitons que Sa Majesté le voulût renvoyer."
De retour en France, M. de Tracy continua à s'intéresser au développement de la colonie, remettant à Colbert des mémoires concernant sa prospérité future. Peu de temps après, le Roi le nomma Commandant de la place de Dunkerque, et, plus tard, gouverneur du Château-Trompette, près de Bordeaux, où il décéda le 28 avril 1670.
...du deuxième : de la même couleur ou métal que le deuxième cité dans cette description.
en pointe : la pointe est la partie inférieure de l'écu.
Tout ce qui se trouve à l'extérieur de l'écu comme la devise, les branches d'érable, etc.
...la devise : Sentence concise, particulière à une famille, une nation, à une ville, etc., inscrite, sur un ruban au-dessus de l'écu, puis placée sur les Armoiries.
La Devise : "Patiendo Vinces" est celle du Marquis de Tracy. Nous la plaçons donc en honneur de celui duquel la ville prend ou tire son nom.
...couronne murale : dignité de ville.
Toutes les recherches, la composition et la réalisation des Armoiries de la Ville de Tracy, ont été exécutées aux bureaux et ateliers du Collège Canadien des Armoiries, à Montréal, Canada.